28.03.18 19h30 (screening around current exhibition) at cinéma Gyptis : two films of Raphaëlle Paupert-Borne L’Abeille de Déméter + Marguerite et le dragon with Jean Laube

28.03.18 19h30 (screening around current exhibition) at cinéma Gyptis : two films of Raphaëlle Paupert-Borne : L’Abeille de Déméter+ Marguerite et le dragon with Jean Laube

at cinéma Le Gyptis 136, rue Loubon 13003 MARSEILLE +33 (0)4 95 04 96 25 http://www.lafriche.org/fr/cinema-le-gyptis

L’Abeille de Déméter Un film de Raphaëlle Paupert-Borne 53 minutes | 2014| Super 16 mm & Super 8 mm

À l’occasion d’un travail mené par Film Flamme à la cité des Abeilles de La Ciotat, Raphaëlle Paupert-Borne convoque le mythe de Déméter. Un film épique, dans tous les sens du terme, mais néanmoins sans artifice. Le film dévoile également sa construction, jusqu’à ce que la frontière entre le mythe et le réel ne soit plus si distincte… Parce qu’elle est inconsolable, Déméter erre à la recherche de sa fille Perséphone. Éternellement les dieux olympiens festoient et se baignent, Perséphone ne cesse d’être enlevée et les jeunes filles s’enfuient. Zeus construit les correspondances du temps. À chaque carrefour, des directions se dessinent, des humains se rencontrent, une pensée erratique se construit pour une consolation.

Marguerite et le dragon de Raphaëlle Paupert-Borne et Jean Laube 55 minutes | 2009

Marguerite a été emportée par la mucoviscidose. La chronique de ses six années de vie se déroule, par séquences, par plages musicales : premiers instants, toute petite enfance, chambres d’hôpitaux, amitiés, fêtes et jeux de l’été, entrecoupée d’ouvertures sur le paysage. C’est le récit d’une vie entière. L’issue du film est donnée dès le début, mais chaque seconde est ici montrée pour son intensité, son miracle, et, en conséquence, sa résistance à la mort. Marguerite et le dragon est un film sur la grâce et la fragilité de la vie, qui sont aussi sa force et sa puissance. Dossier de presse de Marguerite et le dragon

 • «Chaque seconde est un miracle de vie. Ce qui est vrai pour chacun de nous, mais que nous oublions en permanence, est porté ici à l’écran à son plus haut point.» Laurent Mauvignier • «Si ce film de deuil nous allège, c’est parce que nous, les adultes du mondes des adultes, nous comprenons, en regardant ce film, qu’il est possible de vivre en volant. Ce film, en nous serrant le cœur, nous donne des ailes. » Yannick Haenel • «Marguerite et le dragon est pour moi TOUT ce que je t’attends du cinéma arracher ces moments fulgurants de vie qui résistent à la marche inexorable de la mort… Que dire de plus, les mots s’effacent devant tant de beauté vitale de Marguerite dans chaque plan, chaque cadrage, chaque son, chaque couleur. » Jean-Pierre Thorn • «Ces poignées d’instants hors du temps deviennent (…) éblouissants d’une lumière seule capable de faire reculer la nuit. On est désemparé, admiratif, gagné par la tendresse de ce deuil métamorphosé en travail à portée universelle.» Jean-Paul Fargier • «Dans le film de Raphaëlle Paupert-Borne et Jean Laube, Marguerite devient le nom de l’enfance et de la poésie. le nom du cinéma, tout simplement, lorsque, sachant retrouver l’enfance de l’art, il devient poésie : une formidable puissance de conversion des dragons en princesses, de l’ordinaire en merveilleux, du hasard en nécessité, de l’éphémère en éternité.» Cyril Neyrat

« Ce qui arrive d’abord avec ce film, dès les premières images, ou plutôt dès que l’on découvre qui est le dragon de l’histoire, c’est qu’on veut se réfugier, fuir ce que l’on pressent, ne pas se laisser submerger par ce qui s’annonce comme une trop grande violence intime. Alors on se dit ce n’est pas un film. Marguerite et le dragon n’est pas un film. On se dit ce sont des films de famille, des bouts de films comme chacun en a des dizaines qui croupissent quelque part, films de famille tournés par un père, une mère, un oncle, peu importe, au gré de qui passait par là, près de la caméra – et celle-ci passe indifféremment du Super 8 à la vidéo, au numérique, peu importe, donc, on se réfugie derrière l’impression d’amateurisme que dégagent toujours les images tournées sur « le vif », avec des moyens aussi artisanaux que la finalité n’est pas fixée, est aléatoire, souple, toujours liée au hasard, aux circonstances qui la font naître. » Marguerite et le dragon. Texte de Laurent Mauvignier, mai 2009 / Revue Semaine 06.10 / n°226 bis

http://www.analogues.fr/sem226bis.html Textes et documents sur le film : http://entre2prises.fr

[B.A] Marguerite et le dragon from entre2prises on Vimeo.

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