18.05.19 – 30.09.19 143 rue du désert – Driss Aroussi, Hassen Ferhani, Dalila Mahdjoub

Ouverture samedi 18 mai 2019 de 11h à 19h (attention, jauge réduite) du mercredi au samedi de 15h à 19h – participation libre
Ouverture du 9 au 15 juillet lors du FID · 14h — 19h
Fermeture estivale le vendredi26 juillet
Réouverture le mercredi 28 août

Dossier de presse ICI
Fiche de salle ICI
Exposition dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain – www.marseilleexpos.com
La compagnie est membre de Marseille expos, réseau des galeries et lieux d’art contemporain du territoire Aix-Marseille-Provence Avec le soutien de la Région Sud et de l’Institut Français d’Alger
Remerciements à Studio Aza, Atelier TCHIKEBE, FRAC-PACA. En partenariat avec le FID Marseille

Le numéro de cette rue du désert récèle quelque humour absurde et kafkaïen. C’est que le désert est l’incessant, le sable qui coule. Et les mots sont des bornes impossibles dans cet infini.

Cet humour ou ce paradoxe est présent dans le portrait de Malika et de son café pour routiers dans le désert au sud de l’Algérie, à travers les éléments qui accompagnent le nouveau film d’Hassen Ferhani. Le désert n’est donc pas vide, mais rempli d’histoires. Le travail du casseur de pierres, qui est celui d’un Sisyphe chez Driss Aroussi, ne se suffit pas du mythe et de sa résonnance interminable, car là se noue l’esthétique la plus profondément matérialiste, la plus complexe. Au lieu du désert comme une surface unie, c’est un plan morcelé et disjoint. Habitée par quelques documents écrits qui font l’histoire de son père, de sa famille, Dalila Mahdjoub reste au plus près d’une économie du geste pour parler de l’histoire coloniale entre la France et l’Algérie dont elle fait littéralement ‘tomber’ le langage. Ces histoires hautement poétiques touchent chacune l’inhabitable – sous des facettes sinon dérisoires et absurdes, du moins documentaires, fictionnelles, politiques.

Des lectures de livres mangeables autour de l’exposition un événement MPG 2019

Des livres mangeables ? Nous aimons tellement les livres que nous les mangeons. Nous réalisons des livres en gateaux, avec couverture imprimée sur du sucre. C’est une façon d’interroger le sens toujours inavalable (parce que vivant) du poétique. Manger l’irreprésentable et représenter l’immangeable s’entrecroisent. L’étrangeté des livres mangeables est l’occasion de rituels culinaires et culturels.


Soirée 1 :  31 mai 19h, Désert (spécial Pac Marseille) Trois livres choisis par les artistes de l’exposition 143 rue du désert participation libre


Soirée 2 : samedi 22 juin 15h-19h Des livres choisis par les habitants, enfants et adultes participation libre


article paru dans Ventilo le 12 juin 2019 : Céline Ghisleri, La cour des mirages article paru sur le blog de lunettes rouge (lemonde.fr) : La philosophie du désert

 

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