10.11.17 19h Expérimentations sonores et visuelles : Pôm Bouvier B., L’épaisseur de l’Instant
L’épaisseur de l’Instant – Pôm Bouvier b.
Pôm Bouvier b. est en travail sur L’épaisseur de l’Instant depuis 2015. Elle est actuellement en résidence à Toulon au « Port des Créateurs » pour réaliser l’écriture musicale et une première mise en espace de l’œuvre. Cette soirée est l’occasion pour elle de présenter ce travail par des extraits sonores, d’images et de textes.
L’épaisseur de l’Instant est une partition musicale immersive. Un lieu devient l’espace « augmenté » d’un orchestre singulier dans lequel le spectateur déambule, se pose, construit un cheminement en dialogue avec son imaginaire.
A la différence d’une installation,L’épaisseur de l’Instant est une création musicale construite sur une durée qui intègre dans sa partition l’espace et l’écoute. Je m’appuie sur une recherche que je mène en Finlande depuis plusieurs années sur la question du « temps » avec une attention sur la relation au paysage dans ce double mouvement de traverser et d’être traversé par celui-ci, d’agir et d’être agit. Côtoyer ces territoires inouïs m’a permis de récolter des matières, d’engager le corps dans l’expérience de la durée, de son étirement constant, de tisser des liens subtils entre sons, lumières, mémoires, matières. Des résonances se sont créées et continuent de se créer entre ici et ailleurs rendant possible le dialogue de l’oeuvre avec de nouveaux espaces, et une écriture en origami déployé.
Liens :
http://temposensoriel.tumblr.com/
https://soundcloud.com/pom2b
Pom Bouvier b
pombouvierb.blogspot.fr
Pôm Bouvier B. explore depuis de nombreuses années divers champs de la scène artistique. Sa pratique, bien que centrée sur la musique depuis dix ans se nourrit des arts plastiques, du cinéma, de la littérature, des sciences, de la philosophie. Elle suit l’enseignement des Beaux-Arts de Grenoble puis de Lyon de 1985 à 1990. En 2004, elle se forme à l’INA sur les techniques d’exploitation du son puis entre dans la classe de composition électroacoustique de Lucie Prodhomme à Marseille en 2006.
Elle compose des pièces de musique électroacoustique, y mêlant parfois des instrumentistes, la lumière ou un lieu, au même titre.
Son travail dans la musique expérimentale est une recherche vibratoire et corporelle. La musique est ici un moyen pour créer des espaces perceptifs où le sujet serait en chaque auditeur. La musique est scénographiée dans des espaces qui mêlent images et installations.
Ses collaborations sont nombreuses et variées. Elles sont des recherches partagées sur le Temps et son espace de développement.