15.03.18 19h screening Cinépantomimes à Belsunce

15.03.18 19h screening Cinépantomimes à Belsunce

projection autour de l’exposition La montagne des nuées de Raphaëlle Paupert-Borne :
Cinépantomimes à Belsunce – Une fabrique de cinéma

thanks to Polygone étoilé – Film flamme, Jean-François Neplaz

Parce qu’à Belsunce, les rues sont le théâtre du commerce et des échanges, et qu’une forte composante gestuelle existe dans l’expression orale, des artistes ont eu l’idée de proposer aux habitants d’y tourner des pantomimes. Un terreau de pratiques artistiques existait déjà depuis plusieurs années, à travers des ateliers menés par Raphaëlle Paupert-Borne avec des habitants du quartier de Belsunce. À ces premiers liens, d’autres se sont ajoutés à la faveur d’une petite baraque de théâtre forain montée un matin dans la rue. Les artistes ont proposé aux personnes intéressées de faire des films et de se mettre en scène. Ainsi sont nés les Cinépantomimes.

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Synopsis

“Le monde est debout avec celui qui est debout. Même s’il a la tête d’un âne, même s’il sait rien faire, il suffit qu’il se bouge.” Parole d’André le mécano, en prise pour l’heure avec une voiture grippée.

Il scande son travail de proverbes et d’histoires venues avec lui, il y a très longtemps, d’Algérie.

Sur une petite pelouse au milieu des rocades, des hommes chantent, hurlent et murmurent leur amour pour la vie.. A un gamin qui passe :”Tu veux crier? Aller vas-y, toi aussi, crie!”

Tranquille comme un Touareg, un homme est assis au bord de l’eau. Il joue les cordes à vide d’une guitare. Pour un moment la mer reprend la dimension d’un désert.

Un jeune berger Comorien et une chanteuse Marocaine se provoquent dans un dialogue d’offrandes amoureuses, de refus, de virevoltes. Leurs joutes se déroulent dans les rues de La Joliette aux devantures brillantes: “articles de mariage”.

Un poème inspiré par la destruction de la rue Bernard Dubois, se déroule mêlé au bruit d’un torrent. La camera observe ce qu’il reste des habitations, petits hotels et salons de coiffure.

Le parc du quartier est au milieu d’un rond-point. Le dimanche, les berbères y jouent à la pétanque, les familles s’assoient sur l’herbe, un petit marché s’improvise.  Les fresques, les tags peints sur les murs gardent la pose.

Dans un tourbillon d’énergie deux jeunes filles parcourent leur quartier à la recherche de tout ce qui est drôle.

Les enfants de la cité Massabo saisissent la proposition d’improviser avec des accessoires et costumes de cirque. Ils tournent d’abord les images, puis ils s’accompagnent en direct devant l’écran.

“Chez Jacques” est un café accueillant où se retrouvent les hommes, jeunes ou âgés autour d’un thé. Le film, réalisé par une enfant, la fille du patron, reçoit les blagues et les sourires des habitués avec le même bonheur.

La tendresse qui lie l’enfant à ses parents, le rôle protecteur dont ils sont  investis même, ou surtout, lorsqu’ils sont clandestins, est ici raconté à plusieurs voix.

Au café Algerien “Chez Jacques”, en attendant le coup d’envoi du match Sénégal-Algerie, nous suivons les déambulations et la conversation souriante d’un grand Sénégalais avec son nouvel ami.

Dans une rue en chantier un tapis est posé par terre. Quatre enfants se présentent pour réaliser “Clou, clous” : Un sketch où un grand marteau de théâtre veut les taper comme des clous.

Une longue chanson d’amour est interprétée par une femme à la terrasse d’un café. Un homme s’approche, l’accompagne de ses murmures approbateurs, puis s’éloigne.

Une mercedes noire se gare: l’ancien boulanger devenu taxi, reviens voir ses collègues. Il traverse la boutique aux bonnes odeurs jusqu’au fond, où l’ouvrier raconte son rapport avec la pâte.

 

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